生けるものと死せるものと ノワイユ伯爵夫人 堀辰雄譯 (附 原詩)
[やぶちゃん注:フランスの詩人・小説家のアンナ=エリザベート・ド・ノアイユ伯爵夫人(La comtesse Anna-Élisabeth de Noailles:Anna de Noailles 一八七六年~一九三三年)の詩“Les Vivants et les Morts”(「生者と死者」一九一三年)の堀辰雄による訳。昭和一八(一九四三)年青磁社刊・菱見修三編「續佛蘭西詩集」に訳載された。底本は昭和二一(一九四六)年角川書店刊「絵はがき 堀辰雄小品集」に「飜譯小品」の一篇として載るものを国立国会図書館デジタルコレクションの画像で視認した。題名の後に原作者・原題・訳者名をオリジナルに附した。末尾に仏文の Wikisource の“Les Vivants et les Morts”より冒頭の当該原詩を引いた。私の好みでローマンの斜体表示とした。
第五連三行目「されども、此の世の重き荷(に)はいよいよ增さん」の「いよいよ」は二〇〇八年岩波文庫刊「立原道造・堀辰雄翻訳集」では「いよよ」で擬古文訳の本篇には「いよよ」の方がしっくりくる。底本の誤植の可能性も高いが、初出を現認出来ないので、しばらくママとする。
第七連第四行「あるひはまた印度の蓮(はちす)が花か」は同前「立原道造・堀辰雄翻訳集」では「あるひはまた印度の蓮(はちす)の花か。」と格助詞「が」が「の」となっており、しかも末尾に句点が打たれている。他の各連終行第四行末にはリーダの場合を除いて必ず句点を打っているから、脱落の可能性が深く疑われるがこれもやはり初出を現認出来ないので、しばらくママとする(前後を見ても、総ての行末に必ずしも句読点を振っていない点も考慮した)。格助詞は前行の二つの比喩の「の」の対表現という修辞上の問題は措くとして、実際に朗読してみると実はここは「が」の方が据わりよいと私は感じている。
第十一連四行目「床(ふしど)やいかに。」は同前「立原道造・堀辰雄翻訳集」では「臥床(ふしど)やいかに。」となっている。「臥床(ふしど)」の方が無論、よい。
第十四連二行目「すでに死者と異(こと)ならず、ただわれには脈搏あるのみなるを覺えき」の末にはご覧の通り、句点はない。同前「立原道造・堀辰雄翻訳集」で「すでに死者と異(こと)ならず、ただわれには脈搏あるのみなるを覚えき。」と句点がある。視覚上のバランスからはあった方がよいと思うが、第七連第四行の注同様、しばらくママとする。
第十五連四行目「わが孤獨の伴侶(とも)たりし汝よ」も前同様に「立原道造・堀辰雄翻訳集」では「わが孤独の伴侶(とも)たりし汝よ。」と句点がある。同前。
第二十一連三行目「いたましき死より汝を隔つる障屛(しやうへい)の」の「屛」の字は底本では「屏」であるが、ここのみ、二〇〇八年岩波文庫刊「立原道造・堀辰雄翻訳集」の正字表記「屛」の方を採用した。]
生けるものと死せるものと
Les
Vivants et les Morts(Anna de Noailles) 堀辰雄譯
汝(なれ)は生けり。なが面(おも)おほへる靑空を呑みつつ、
なが笑(ゑ)まひをわれは佳(よ)き小麥のごとき糧(かて)とす。
われは知らず、汝(なれ)が心疎(うと)ましくなりて、
われを飢(う)ゑ死なしむるはいつの日か。
孤獨に、絶えず脅(おびや)がされつつ、さすらひゆく
われには、未來もなく、屋根ももはやあらじ。
われはひたすら恐るなり、家も、日も、年も、
汝がためにわれの苦しみし……
われをとり繞(めぐ)らせる空氣のうちに、われのなほ
汝を見、心ちよげに汝の見ゆるときすら、
汝がうちなる何物かはわれを棄ててやまず、
そこに在(あ)りながら、汝は既に去りゆく身なれば。
汝は去り、われは止(とど)まる、もの怯(お)づる犬のごと、
日は赫(かがや)ける砂のうへに額(ひたひ)すりよせ、
口うごかして、その影を捉(とら)へんとすれば、
蝶は飛び立つてひらひら……
汝は去りゆく、なつかしき船よ。汝を搖(ゆ)すりつつ、
海は誇(ほこ)りてをらん、遙かかなたなる樂土(らくど)を。
されども、此の世の重き荷(に)はいよいよ增さん、
わが靜かなる廣き港に。
みじろがずにあれ。汝がせはしげなる吐息(といき)、
汝が身ぶりは、蘆間(あしま)を分くる泉に似て、
わが心のそとに出づれば、盡(ことごと)く涸(か)れん。いましばし止まれ、
わが憩(いこ)ひなる、この胸騷(むなさは)ぎのうちに。
わが目(まな)ざしのなが目ぎしとひとつになりて燃ゆるとき、
わが瞳(ひとみ)の汝に見するは、いかなる旅か。
そはガラタのゆふべか、アルデンヌの森か、
あるひはまた印度の蓮(はちす)が花か
ああ、汝が飛躍、汝が出立に胸壓(お)しつぶされ、
われの手にてはもはや汝をこの世に止め得ずなりしとき、
われは思ふ、やがては汝にも襲ひかからん
倦怠(けんたい)の凄(すさ)まじさやいかに。
快闊にして、心充(み)ち足(た)り、勇氣ありし汝(なれ)、
王者のごとくにすべての希望を意のままにせし汝、
汝もまた遂にはかの奴隷(どれい)の群れに入るか。
默默(もくもく)として、耐へて臥(こ)やせる……
野を、水を、時間を超(こ)えて、彼處(かしこ)に、
明瞭なる一點として、われは見る、
孤立せるピラミッドに似て、何か魅(み)するがごとく、
汝の小さき墓の立てるを。
されど、悲しいかな、その墓のかなた、
汝の最後に往きつく先はわれには見えず、買い
汝を押(お)し戾して、其處に歩み止まらしむるその限界(げんかい)、
汝を憩(いこ)はしむる床(ふしど)やいかに。
汝は其處にて死してあらん、かのダビテの輩(やから)や、
槍投げするテエベびとの死すごとく。
あるは海べの博物館にて、その灰の目方をわが量(はか)りてみし
希臘の踊り子の死すごとく。
――われは嘗(かつ)て、或太古の岸邊(きしべ)に立ちて、
烈日(れつじつ)の熱(あつ)さを天の侮(あなど)りのごとく耐へつつ、
石棺(せきくわん)の底にここだ殘れる人骨を見しことあり。
そが額(ひたひ)とおぼしきあたりの骨にもわれは手觸れつ。
そのとき、それら遺骨をうち眺むるわれとても、
すでに死者と異(こと)ならず、ただわれには脈搏あるのみなるを覺えき
わがしなやかなる身の、かかる骨に化するは、
束(つか)の間(ま)のうつろひに過ぎざれば……
われはかかる恐ろしき暗き運命をも否(いな)まじ、
われはそれらの底なき穴の穿(うが)たれし眼(まなこ)となるもよし。
されど、わが生の悦びたりし棕櫚(しゆろ)の樹よ、
わが孤獨の伴侶(とも)たりし汝よ
ナイル河のごとく、わが心の擴(ひろ)がれる、
神祕なる王國を汝の手にて治(をさ)むるやう、
あたかも打ち負けし王子のおのが劍を與ふるごと
ものいはずしてわれの赦(ゆる)せし汝よ。
絶えまなく搖(ゆ)らげる湖(うみ)に影をうつして、
みづからの姿を千々(ちぢ)にうちくだく宮殿のごとく、
わが夢も、わが苦しみも、わが悦びも、すべてうち挫(くだ)きつつ、
われの向ひてゐし水の流れ、汝よ。
汝もまた、運命に引き入れられて、
かの痲痺したる灰色の群れの一人となりて、
肩に首をうづめしまま、佇みてゐるほかなきか、
いたく怯(おび)えたる容子(やうす)して。
氷よりも冷たく、目も見えず、耳も聞えず、
宇宙の卵のうちに胚種(はいしゆ)のまどろむがごとく、
汝はにがき蠟になれかし! さらば、親しげに寄りくる
蜜蜂もすみやかに飛び立たん。
それら亡靈どもの間に無氣力に立ちまじりて
彼らと歎(なげ)きを共にするのみにては、われは足らじ。
アンドロマク、或はスパルタのヘレナにも增して、
人びとの諍(いさか)ふ目ざしを見しわれは。
わがいとしきものよ、われはわれを厭(いと)ひ、
又、王女らのもてるにも似し、わがはかなき衿持(ほこり)を蔑(さげ)しむ。
いたましき死より汝を隔つる障屛(しやうへい)の
炎とすらもなりえぬ我ならずや。
されども、生を超ゆるものはすべて過ぎゆかざれば、
われは夢む、この暮れなんとする夕空の下に、
汝のもはや其處より出づることなき
時間と空間との永遠を。
――おお、春のごとく美しかれ。雪のごとく愉(たの)しかれ。
大いなる壺(つぼ)のやすらかに閉ざされし内部に在りて、
すべての歌聲(うたごゑ)の、よろこばしきアルペジオとなりて、
絶えず涌(わ)きあがるがごとくにあれ。
Les
Vivants et les Morts
Anna de
Noailles
Tu vis, je bois l’azur qu’épanche ton
visage,
Ton rire me nourrit comme d’un blé plus
fin,
Je ne sais pas le jour, où, moins sûr et
moins sage,
Tu me feras mourir de faim.
Solitaire, nomade et toujours étonnée,
Je n’ai pas d’avenir et je n’ai pas de
toit,
J’ai peur de la maison, de l’heure et de
l’année
Où je devrai souffrir de toi.
Même quand je te vois dans l’air qui
m’environne,
Quand tu sembles meilleur que mon cœur ne
rêva,
Quelque chose de toi sans cesse
m’abandonne,
Car rien qu’en vivant tu t’en vas.
Tu t’en vas, et je suis comme ces chiens
farouches
Qui, le front sur le sable où luit un
soleil blanc,
Cherchent à retenir dans leur errante
bouche
L’ombre d’un papillon volant.
Tu t’en vas, cher navire, et la mer qui
te berce
Te vante de lointains et plus brûlants
transports.
Pourtant, la cargaison du monde se
déverse
Dans mon vaste et tranquille port.
Ne bouge plus, ton souffle impatient, tes
gestes
Ressemblent à la source écartant les
roseaux.
Tout est aride et nu hors de mon âme,
reste
Dans l’ouragan de mon repos !
Quel voyage vaudrait ce que mes yeux
t’apprennent,
Quand mes regards joyeux font jaillir
dans les tiens
Les soirs de Galata, les forêts des
Ardennes,
Les lotus des fleuves indiens ?
Hélas ! quand ton élan, quand ton départ
m’oppresse,
Quand je ne peux t’avoir dans l’espace où
tu cours,
Je songe à la terrible et funèbre paresse
Qui viendra t’engourdir un jour.
Toi si gai, si content, si rapide et si
brave,
Qui règnes sur l’espoir ainsi qu’un
conquérant,
Tu rejoindras aussi ce grand peuple
d’esclaves
Qui gît, muet et tolérant.
Je le vois comme un point délicat et
solide
Par delà les instants, les horizons, les
eaux,
Isolé, fascinant comme les Pyramides,
Ton étroit et fixe tombeau ;
Et je regarde avec une affreuse
tristesse,
Au bout d’un avenir que je ne verrai pas,
Ce mur qui te résiste et ce lieu où tu
cesses,
Ce lit où s’arrêtent tes pas !
Tu seras mort, ainsi que David,
qu’Alexandre,
Mort comme le Thébain lançant ses
javelots,
Comme ce danseur grec dont j’ai pesé la
cendre
Dans un musée, au bord des flots.
— J’ai
vu sous le soleil d’un antique rivage
Qui subit la chaleur comme un céleste
affront,
Des squelettes légers au fond des
sarcophages,
Et j’ai touché leurs faibles fronts.
Et je savais que moi, qui contemplais ces
restes,
J’étais déjà ce mort, mais encor palpitant,
Car de ces ossements à mon corps tendre
et preste
Il faut le cours d’un peu de temps…
Je l’accepte pour moi ce sort si noir, si
rude,
Je veux être ces yeux que l’infini
creusait ;
Mais, palmier de ma joie et de ma
solitude,
Vous avec qui je me taisais,
Vous à qui j’ai donné, sans même vous le
dire,
Comme un prince remet son épée au
vainqueur,
La grâce de régner sur le mystique empire
Où, comme un Nil, s’épand mon cœur,
Vous en qui, flot mouvant, j’ai brisé
tout ensemble,
Mes rêves, mes défauts, ma peine et ma
gaîté,
Comme un palais debout qui se défait et
tremble
Au miroir d’un lac agité,
Faut-il que vous aussi, le Destin vous
enrôle
Dans cette armée en proie aux livides
torpeurs,
Et que, réduit, le cou rentré dans les épaules,
Vous ayez l’aspect de la peur ?
Que plus froid que le froid, sans regard,
sans oreille,
Germe qui se rendort dans l’œuf
universel,
Vous soyez cette cire âcre, dont les
abeilles
Ecartent leur vol fraternel !
N’est-il pas suffisant que déjà moi je parte,
Que j’aille me mêler aux fantômes
hagards,
Moi qui, plus qu’Andromaque et qu’Hélène
de Sparte,
Ai vu guerroyer des regards ?
Mon enfant, je me hais, je méprise mon
âme,
Ce détestable orgueil qu’ont les filles
des rois,
Puisque je ne peux pas être un rempart de
flamme
Entre la triste mort et toi !
Mais puisque tout survit, que rien de
nous ne passe,
Je songe, sous les cieux où la nuit va
venir,
A cette éternité du temps et de l’espace
Dont tu ne pourras pas sortir.
— O
beauté des printemps, alacrité des neiges,
Rassurantes parois du vase immense et
clos
Où, comme de joyeux et fidèles arpèges,
Tout monte et chante sans repos ! …